
Gérer une boulangerie, c’est jongler avec les fournées, les plannings, l’équipe, et la qualité. Alors côté RH, vous avez besoin de clarté et de concret.
Ici, on vous explique comment y voir clair entre les deux conventions collectives boulangerie, lesquelles règles appliquer et comment rester conforme, sans se perdre dans les textes.
La convention collective boulangerie fixe les règles sociales du secteur (salaires, temps de travail, congés, travail de nuit, primes, rupture du contrat…). Elle se divise en deux branches : artisanale et industrielle, en fonction du mode de production et de l’organisation du travail. Dès que votre activité correspond aux critères, son application devient obligatoire.
🔗 Texte officiel : Convention collective nationale boulangerie-pâtisserie (artisanale), Legifrance

Elle s’applique aux boulangeries artisanales : fabrication et cuisson sur place, vente directe, équipe réduite et production à taille humaine.
Concrètement, on parle de fournils où l’on pétrit, façonne et cuit chaque jour, avec un volume annuel d’environ 5 400 quintaux maximum.
📅 Signée en 1976, étendue en 1978 : Elle encadre les salaires minima, les horaires, le travail de nuit, les primes, les congés, les avantages en nature (repas…) et la rupture du contrat.
🔗 Référence Code du Travail : Boulangerie-pâtisserie artisanale
Elle concerne les structures de production de pains, viennoiseries et pâtisseries à grande échelle : plusieurs lignes de production, organisation en équipes successives, volumes importants, distribution en réseau ou grande distribution.
Elle prévoit des règles adaptées à l’organisation industrielle, comme un temps minimum journalier (ex : 3 h), des majorations spécifiques ou des durées maximales plus strictes.
🔗 Convention collective activités industrielles - IDCC 3255
On se base sur trois critères :
Exemple terrain :
Une boulangerie qui ouvre un laboratoire central pour alimenter plusieurs points de vente peut devoir basculer vers la convention industrielle.
Mieux vaut vérifier sa situation en amont plutôt que rectifier après un contrôle.

Chaque convention prévoit une grille de salaires par qualification (ouvrier, employé, agent de maîtrise, cadre).
L’employeur doit appliquer le montant le plus favorable entre le SMIC et le minimum conventionnel applicable localement.
Certaines cotisations s’ajoutent selon avenants (ex. +4,50 % dès 2025).
Un ouvrier débutant doit par exemple percevoir un minimum conforme à la grille en vigueur dans son département — pas uniquement le SMIC.
🔗 Grilles de salaires 2025 - Juristique
Dans la branche artisanale, la durée de référence reste 35 h par semaine.
 Cependant, l’activité du fournil exige de la flexibilité : amplitude pouvant atteindre environ 10 h par jour, modulation possible jusqu’à 42 h (46 h sur certaines périodes encadrées) et majorations spécifiques pour heures supplémentaires.
Le travail de nuit, fréquent, ouvre droit à des majorations et un repos compensateur.
🔗 Éditions Tissot - Convention boulangerie-pâtisserie
Le travail du dimanche bénéficie d’une majoration d’au moins +20 % dans l’artisanat.
Pour les jours fériés, la rémunération peut être doublée ou compensée en repos selon les cas.
Un repos hebdomadaire complet reste obligatoire, souvent le dimanche après-midi accompagné d’un second jour fixe.
🔗 Assemblée Nationale - règles du 1er mai pour les boulangeries
Les salariés cumulent 2,5 jours ouvrables par mois, soit 30 jours par an.
Lorsque plus de 12 jours consécutifs sont posés, un fractionnement peut s’appliquer avec l’accord du salarié.
Des congés pour événements familiaux sont prévus — souvent plus favorables que le minimum légal — ainsi que des dispositions en cas de maladie, maternité ou paternité.
🔗 Éditions Tissot - Congés & événements
En artisanat, le préavis en cas de licenciement varie généralement :
1 semaine avant 6 mois d’ancienneté, 1 mois entre 6 mois et 2 ans, puis 2 mois au-delà.
L’indemnité de licenciement se base sur le droit commun, avec éventuels compléments conventionnels.
Les règles d’essai diffèrent selon les statuts.
🔗 Skello - Préavis & rupture boulangerie

Au-delà de la théorie, l’enjeu est du quotidien : horaires, nuit, repos, calcul des heures, congés.
Un bon suivi repose sur des plannings clairs, l’accès des salariés aux règles, et un outil qui automatise les obligations pour réduire le risque d’erreur.
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Un suivi régulier des bulletins de paie, des repos obligatoires, des majorations et des plannings limite les erreurs.
L’idée est simple : corriger avant contrôle URSSAF ou inspection du travail, pas après.
📍 Boulangerie artisanale de 8 salariés
Dans cette boulangerie de quartier, les fournées commencent tôt et le dimanche est travaillé.
L’équipe applique donc la majoration de +20 % le dimanche.
Lorsqu’un nouvel ouvrier arrive, son salaire minimum est vérifié selon la grille conventionnelle du département, pas seulement le SMIC.
En été, l’équipe pose plus de 12 jours de congés d’affilée : le fractionnement est expliqué aux salariés et validé ensemble afin de rester dans le cadre conventionnel.
📍 Développement vers un laboratoire central
L’activité grandit et la production est transférée dans un labo qui fournit plusieurs boutiques.
Résultat : l’organisation devient plus industrielle (volumes plus élevés, plusieurs équipes, horaires étendus).
La direction vérifie alors si elle doit passer sur la convention IDCC 3255 : adaptation des salaires, nouvelles règles sur le temps de travail et suivi plus strict des horaires.
Komia accompagne les boulangers sur le terrain : gestion des heures et repos, travail de nuit, planification conforme, suivi HACCP et traçabilité.
En clair : moins de risques sociaux, plus de temps pour le fournil et la clientèle.
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Votre métier, c’est de faire du bon pain.
Notre rôle, c’est de vous aider à garder une organisation carrée, conforme, et sereine.
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